Après avoir adopté les textes par l’Assemblée générale extraordinaire (AGE), le président par intérim de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), Seidou Mbombo Njoya a appelé les différents acteurs de football à regarder dans la même direction afin de taire les querelles inutiles. C’était au cours de la conférence de presse tenue hier 13 juillet à Yaoundé.
82 voix ont amendé ces textes, contre 12 abstentions et 3 bulletins nuls. En réalité, « nos statuts de 2018 ne souffraient de rien, il s’agissait d’un problème de quorum. Aujourd’hui, nous avons travaillé pour que ces textes soient bons. On les a rafraîchi un peu, on va les utiliser et je pense que nous avons des textes corrects qui représentent aussi l’expression démocratique de l’assemblée générale. Parce qu’avant de les adopter, l’AG a débattu autour d’un certain nombre fondamental concernant ces textes. Je pense qu’on peut dire, qu’on a le privilège d’avoir les textes de bonne qualité. » explique le président par intérim de la Fecafoot.
« Rien n’a pratiquement bougé »
Durant trois mois, la Fifa, la Caf et la Fecafoot ont travaillé pour mettre en place un type de statut utilisé par bon nombre de pays à l’instar du Congo, Gabon, Algérie et bien d’autres. A cet effet, « le fait que ces textes soient passés entre plusieurs mains, donne un gage de sécurité, de garantie et de transparence. Je dois dire que ce sont les mêmes textes de 2018 (…) on a fait quelques modifications aujourd’hui mais fondamentalement on est dans la même logique. ». affirme Seidou Mbombo Njoya. Au représentant de la région du Centre, le président d’Apejes de Mfou Léon Aimé Zang de renchérir : « rien n’a pratiquement bougé parce que la Fifa aurait été retissant, en dehors peut-être au poste du conseil d’administration par rapport à la Ligue de football professionnel du Cameroun, les autres amendements n’ont pas véritablement été touchés. »
« Je demande un cessez-le-feu »
Depuis un bon bout de temps, le football camerounais se joue dans les prétoires. Après cette AG, « il faut qu’on cesse. Le message que je peux donner, je demande un cessez-le-feu. Parce qu’on a besoin que le football reprenne ces droits. Que le football joue sur le terrain, et que les acteurs du football (dirigeants et autres) mettent leurs égos de côté et qu’ils se mettent aux services. » souhaite l’ancien premier vice-président sous l’ère Iya Mohamed.
Ayouba Nsangou