En conférence de presse, samedi, Amadou Gallo Fall, est revenu sur cette première saison de la Basketball Africa League. Le Fondateur de Seed Academy a aussi évoqué le rôle important que la BAL va jouer dans le développement de l’Afrique. Enfin, il s’est projeté sur la deuxième édition et l’idée de création d’une ligue féminine.
Initialement prévu en mars 2020, le lancement de la Basketball Africa League a été reporté à cause du Covid 19. Un an après, la NBA et la Fiba ont enfin lancé cette 1ère édition au Rwanda. Président de la ligue africaine, Amadou gallo Fall, a exprimé sa joie et sa fierté de lancer enfin cette compétition. «On est très emballé et excité de démarrer cette saison. Cela va marquer l’histoire du basket mondial et surtout africain. Car c’est la première fois que la NBA va s’associer à la mise en place d’une Ligue en dehors de l’Amérique du Nord. On est enthousiaste de lancer cette compétition. C’est un sentiment de fierté d’avoir posé les conditions pour le lancement de cette saison inaugurale de la Basketball Africa League. A cause de la pandémie, le format de la compétition a été revu. Les équipes ne feront pas des matches aller et retour. Tout se joue en forme de championnat avec 3 poules de 4 équipes. Mais la 2ème saison sera différente», annonce Gallo Fall. «Si la pandémie nous le permet, on veut reprendre l’ancienne formule de la compétition, c’est-à-dire jouer dans 7 villes différentes en trois mois. La Covid-19 nous a obligés de revoir ce format et de s’adapter. On va jouer les matches en deux semaines et c’est ce qui explique la mise en place des bulles et autres mesures», explique-t-il.
La BAL, vecteur de développement
Il renchérit : «L’ancien format apporte plus d’impact dans l’économie des pays car ce sont des personnes qui vont se déplacer, prendre des hôtels, visiter des lieux et autres. Ce sont des rentrées de devises importantes. Les équipes qui sont à Kigali viennent avec 19 personnes, imagine si on y ajoutait 10 supporters ou plus dans un contexte sans pandémie. C’est pour quoi, on dit que la BAL est un moteur de l’économie africaine. Elle impacte dans tous les secteurs d’activités: tourisme, transport, santé, sécurité». Malgré les nombreuses demandes, la BAL sera ouverte pour 12 équipes, lors de la 2ème édition. «Pour le mo ment, on va se limiter à 12 équipes. On a de nombreuses demandes pour augmenter le nombre, mais on veut d’abord jouer dans 7 villes, faire des caravanes. Si on voulait 24 équipes, on allait les avoir. On veut raffermir, perfectionner et améliorer les choses», soutient le président de la BAL.
Une Ligue féminine en gestation
La NBA est très sensible aux questions de genre. De ce fait, la BAL réfléchit sur une ligue féminine africaine pour booster encore le basket. Et cela ne devrait pas poser problème au regard de l’engouement autour des sélections féminines. «C’est clair qu’on va tendre vers ça, mais on n’est pas pressé. On va étudier la faisabilité et voir le format approprié, a-t-il conclu.
Sécouna DIENG