Tel est le souhait du seul grand espoir du cyclisme en Afrique de l’Ouest et centrale pendant ces Jeux Olympiques de Tokyo 2021. Le burkinabè Paul Daumont attend donner le meilleur de lui-même sur les routes japonaises.
Interviewé par RFI, vainqueur du Tour du Benin en mai puis vainqueur de deux étapes en début du mois de juin dernier lors de la 17ème édition du Tour Cycliste International du Cameroun, maillot vert de meilleur sprinteur en prime, Paul Daumont se voit faire une échappée sur les routes japonaises.
« Bien sûr, une échappée sur les jeux Olympiques, ce serait vraiment formidable ! Pouvoir passer à la télé, d’être dans une échappée… ou être encore présent dans le final, même si on ne remporte pas de médaille. Ce serait déjà énorme et ce serait un immense tremplin. »
Dès le premier jour des Jeux olympiques, le sprinteur sera en piste ou plutôt sur route. À quelques dizaines de kilomètres au sud-ouest de Tokyo, Paul Daumont, 21 ans dont à peine 4 ans sur un vélo de course, s’élancera pour l’épreuve en ligne la plus relevée et la plus importante de sa vie.
« On commence à ressentir la pression et en fait l’immensité de l’événement. C’est un immense privilège. Ce n’est que maintenant que je me rends compte de l’importance de ma sélection parce qu’en 2016 par exemple, je n’avais pas encore commencé le vélo lors des derniers Jeux olympiques. Et me dire qu’en 2021, je serai au départ de cette course aux côtés des plus grands champions de la décennie avec mon maillot national sur les épaules, c’est vraiment un honneur. »
Ayouba Nsangou