Dans une interview diffusée à l’émission Talents d’Afrique sur Canal+ Sports, le nouveau sélectionneur de la Centrafrique est revenu sur la polémique qui a enveloppé l’annonce de sa nomination à la tête des fauves, notamment le schisme qui oppose la Fédération de football du pays à son ministère de tutelle.
D’entame, le double champion d’Afrique revient sur les circonstances qui l’ont conduit à ce poste, et les soubassements de la controverse. Tout est parti d’une rencontre avec le Président Centrafricain Faustin Archange Touadéra. « Moi j’ai d’abord été invité par le Président de la République qui m’a demandé si je pouvais accompagner la jeunesse. J’ai accepté et il a tout de suite saisi son proche collaborateur qui est le ministère des sports et les choses sont allées très vite. » Dans la foulée de l’officialisation de l’entraineur de 48 ans comme nouveau patron des Fauves du Bas-Oubangui, la FCF a commis un communiqué pour se désolidariser de cette décision, fustigeant le fait de n’avoir pas été consultée en amont. Une situation que l’ancien sélectionneur des Lions indomptables du Cameroun comprend. « Je pense que les choses sont allées très vite dans le sens où le ministère aurait dû d’abord saisir la fédération qui est l’organe technique. C’est d’ailleurs pour ça que je n’ai pas signé au premier coup. J’ai demandé à ce qu’il y ait entente avant de signer et travailler dans les meilleures conditions. Le président a eu un échange avec le ministre et après il m’a reçu et on a eu à parler. » Malgré la position de la fédération, Rigo prône le dialogue. Il y’a quelques jours il annonçait sur ses réseaux sociaux avoir rencontré le patron de la fédération centrafricaine Célestin Yanidji pour remettre les choses dans l’ordre et clarifier la situation. « Je comprends son amertume parce que les problèmes qu’on a en Afrique c’est que les gouvernements priment sur toutes les fédérations. Il m’a expliqué que c’est la forme qui l’a gêné car il n’avait pas de soucis. Il m’a expliqué que les matchs contre le Malawi et le Mali arrivaient vite et je ne pourrai pas être sur la touche. Donc je serai là un peu en superviseur pour voir comment les choses fonctionnent. » Les débuts de Song
Hamiss Mba Amadou